Préoccupé du sort des petits actionnaires de Natixis, qui ont perdu près de 95 % de leur investissement, je trouve parfaitement justifié que cette audition soit ouverte à la presse. Natixis détenait une participation dans CIFG, un rehausseur de crédit américain. Il a été racheté ensuite par les organes centraux des Banques populaires et des Caisses d'épargne, qui ont déboursé 1,5 milliard d'euros. Au cours d'une audition, le 20 février 2008, il nous a été indiqué que les encours de CIFG étaient de 70 milliards d'euros. Dans de telles conditions, quelle pérennité Natixis peut-elle avoir ? Quelle confiance peut lui accorder son actionnariat ? Quelle stratégie allez-vous développer pour « redresser la barre » ?