Le nouveau groupe suscite beaucoup d'inquiétudes sociales parmi les 110 000 employés. Il est une pratique française, que le Président de la République lui-même a approuvée et selon laquelle, quand la nation apporte de l'argent dans une entreprise, la représentation des salariés est assurée au sein des organes de gestion. J'ai cru comprendre que le conseil de surveillance du nouveau groupe compterait sept membres issus de chacun des deux réseaux et quatre représentants de l'État, dont deux personnalités indépendantes. Quelle place entendez-vous faire aux salariés ? Et comment les associerez-vous à un avenir qui fait naître chez eux beaucoup d'interrogations ?