Êtes-vous, en tant que citoyen, favorable à une évolution de la loi qui rendrait obligatoire la saisine de la Commission de déontologie dans un cas comme le vôtre ?
Vous vous êtes présenté comme un « homme neutre », incarnant aussi la puissance publique. En tant que futur président d'un groupe dont l'État sera un actionnaire important, dans quelle mesure pourrez-vous avoir une vision différente de celui-ci ? Je remarque en effet que vous n'avez encore jamais dit « nous » pour parler des entreprises que vous présidez. Vous avez même été jusqu'à évoquer, à propos des dirigeants de ces groupes, l'autonomie « qu'ils craignaient de perdre », manifestant ainsi une distance sur laquelle je me permets de vous interroger.
À quelle hauteur évaluez-vous les risques bilanciels du nouveau groupe, notamment du point de vue de votre activité assurancielle ?