, a accueilli le président de la CNIL et a fait observer que celle-ci était confrontée de façon croissante à ce qu'on appelle la numérisation de la société, dont certains aspects sont contradictoires avec le respect de la vie privée. Il a noté que ce qui pouvait apparaître comme une éventualité, lorsque la CNIL a été instituée par la loi de 1978, devenait aujourd'hui une certitude, précisant que les progrès de l'identification par radiofréquence, de la géolocalisation des biens et des personnes, la montée en puissance de la biométrie et, les perspectives plus lointaines des applications nanotechnologiques irriguent et irrigueront de plus en plus notre tissu social et économique.
Il a évoqué le rôle essentiel que la CNIL était appelée à jouer dans la gestion de ces phénomènes, en particulier pour éviter que ne se propage, de façon quelquefois désastreuse pour le progrès, une méfiance croissante vis-à-vis de la science et la technologie.
Il a souhaité connaître l'action de la CNIL dans ces domaines et la manière dont elle estimait pouvoir anticiper sur ces évolutions.