Je conclus, monsieur le président.
Quant à la taxation sur les compagnies pétrolières, nous avons entendu le touchant plaidoyer en faveur de telle ou telle compagnie, mais le tableau était incomplet : tous les ans, et ce depuis plusieurs années, les dividendes versés augmentent de 15 % et 3 à 4 milliards d'euros sont consacrés par les compagnies pétrolières à leurs propres rachats d'actions, lesquels en font fort opportunément monter le cours lorsque les dirigeants exercent leurs droits aux stock-options. Vous décidez de l'assumer : c'est votre droit, mais c'est aussi le nôtre que de le contester. Les Français jugeront !