Nous avons limité les risques de divergence d'interprétation des déficits entre Bruxelles et nous. Quant au déficit structurel, c'est une notion à laquelle je ne crois pas vraiment parce que les calculs peuvent varier. La Cour des comptes estime qu'en 2007, il fallait ajouter 0,2 point aux 2,7 % du PIB parce que le PIB était au-dessus de son niveau potentiel. C'est un exercice intellectuel. On est déjà contrôlé comme jamais par Eurostat. Chaque opération est pesée, soupesée, contrariée. Si on se met à raisonner sur d'autres types de déficit, on n'y comprendra plus rien. Il y a déjà le résultat budgétaire, le résultat comptable, le résultat maastrichtien, et nous devrions ajouter le résultat théorique ! Il faut stabiliser les règles et analyser les évolutions, sans gagner en sophistication. On pourrait tout aussi bien mettre en cause les traitements imposés par Eurostat, en particulier aux recettes de la Coface, qui nous coûtent 0,1 point de déficit. Ce qui compte, c'est le déficit effectif.
Nous n'avons pas de chiffrage du plan de fermeture de trésoreries ; il n'est pas arrêté. Il évolue en fonction des propositions qui viennent du terrain, et résulte de concertations étroites. Il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas donner suite à une proposition de fermeture de trésorerie parce que la concertation locale n'avait pas été assez poussée. Il faut s'adapter aux nécessités du service. Je suis prêt à venir faire le point devant vous sur l'organisation de la direction générale des finances publiques, et sur les outils informatiques, ou bien à vous écrire.
Il faut en effet contrôler les effectifs des opérateurs, comme ceux de l'État. Nous nous en parlons lors des réunions budgétaires avec chaque ministre. Au fur et à mesure, nous affinerons notre connaissance.