a demandé au ministre comment il pouvait se satisfaire de la situation alors que, selon le Président de la République, les caisses sont vides.
Que pense-t-il par ailleurs de ces mannes financières qui circulent, entre la manipulation de 50 milliards d'euros à la Société Générale, le chiffre d'affaires des paradis fiscaux – 2 500 milliards –, et la mise sur le marché par la Banque centrale européenne de 350 milliards de liquidités pour des institutionnels privés en 2007. « L'argent coule à flots », a déclaré Patrick Arthus. Si c'est vrai, un mince filet de ce flot ne pourrait-il renflouer le budget de la France ? Il faut en effet que circulent dans le monde, en actifs financiers, la valeur de trois produits intérieurs bruts.
Enfin, a-t-il été tenu compte des conclusions du rapport de la Cour des comptes de 2006, selon lesquelles, sur 20 milliards d'exonérations de cotisations sociales, 17 milliards n'avaient pas servi à l'emploi ?