La présence d'un actionnaire majoritaire, les caisses régionales, qui détiennent 54 % de Crédit agricole SA, est un gage de stabilité qui nous donne, dans une conjoncture chahutée, la capacité de définir une stratégie de moyenne période.
Autre atout, nous avons au conseil d'administration trois profils : les présidents des caisses sont souvent des agriculteurs qui connaissent la banque et qui ont les pieds sur terre ; les directeurs généraux des caisses, qui sont des banquiers ; enfin, des administrateurs indépendants. Ils connaissent les réalités économiques et la banque au quotidien de sorte qu'ils ont une bonne réactivité. Nous avons considéré que notre actionnariat coopératif nous imposait une communication transparente sur les effets des subprimes, même si ce n'était pas agréable d'être les premiers à apporter de mauvaises nouvelles. En outre, nous avons réagi très vite en décidant, dès le mois d'avril, une augmentation de capital qui a été une réussite, ainsi qu'une réorientation de la stratégie.
En ce qui concerne le livret A, le Crédit agricole, comme les autres, se réjouit de la disparition d'un facteur de déséquilibre de la concurrence. Nous contribuerons encore plus au financement du logement social, dont nous sommes d'ores et déjà l'un des principaux acteurs en France. Nous continuerons à mener une politique dynamique de l'épargne.