Contrairement à ce qui a été dit et compte tenu de ce qui s'est passé avec EADS, il me semble que le « métissage » industriel n'est pas toujours une réussite : il me paraît préférable, en la matière, de rompre des fiançailles plutôt que de conclure un mariage qui se soldera par un divorce.
Le président d'EDF a récemment déclaré qu'il était favorable à une rénovation des 58 tranches nucléaires – pour un coût de 23 à 24 milliards – afin de prolonger leur existence de vingt ans, ce qui ne manquerait pas de retarder la construction des 40 EPR initialement prévue – pour un coût de 100 milliards. Dans ce cas-là, quid de ces constructions ? Par ailleurs, quelles sont les perspectives internationales en la matière et, notamment, aux États-Unis ?