Si je comprends fort bien le point de vue gouvernemental, je m'interroge sur les raisons de la situation d'AREVA et, notamment, sur les pertes enregistrées dans la filière EPR. À partir de quand un équilibre est-il envisageable ? A-t-on une vision globale du problème, indépendamment des différentes implantations ? Quid de l'éventuelle revalorisation de la contribution demandée aux partenaires d'Exelcium et de la répercussion sur les prix pour les industriels ?
S'agissant des cessions, je comprends qu'il ne soit pas possible de donner des chiffres – certains mouvements de titres entre la CDC et le FSI n'ont d'ailleurs pas eu lieu – mais T&D tendant à nouer des liens capitalistiques avec certains pays, de quel type de sécurisation disposerons-nous afin d'éviter, par exemple, le pillage technologique ?
Enfin, compte tenu de ce que nous avons connu avec EADS, l'évolution du capital de STMicroelectronics ne doit pas affaiblir la part française de sa gouvernance.