Le problème central d'AREVA est celui de sa stratégie industrielle. L'EPR finlandais coûterait en réalité entre 2 et 2,5 milliards d'euros. Or 1,7 milliard seulement a été provisionné ; la perte de l'EPR d'EDF, dans le département de la Manche, représenterait quant à elle entre 1 et 1,5 milliard d'euros et il semble que l'EPR chinois ait également été vendu à perte. Comment ne pas comprendre, dans ces conditions, les problèmes de financement qui se posent ?
En outre, il est monstrueux d'avoir inclus dans le fonds de démantèlement des actions détenues par AREVA : si nous voulons être crédibles auprès de l'opinion publique et ne pas donner prise aux critiques des écologistes, ce fonds doit être externalisé, géré de façon autonome et dans le cadre d'une répartition des risques aussi large que possible.
Enfin, quels sont les résultats des investissements dans le domaine de la micro-électronique ?