Et pour cause, vous le savez bien !
Quant à la valorisation de la participation de Siemens, des négociations très serrées sont en cours.
Par ailleurs, outre que la stratégie de Siemens et de Rosatom diffère assez sensiblement de celle d'AREVA, leurs terrains de prédilection ne sont pas les mêmes et nous avons la satisfaction de savoir qu'AREVA maîtrise l'essentiel des compétences de l'entreprise allemande.
D'après les experts, dans le cadre d'une gestion rigoureuse et du plan de financement qui a été élaboré, un autofinancement devrait être envisageable à partir de 2010 dès lors que les projets des quatre EPR suivront leur cours, en tirant parti d'ailleurs des leçons de l'expérience finlandaise. Celle-ci avait fait l'objet d'un contrat « clé en main », dans des conditions entièrement nouvelles d'exploitation et de construction et la passation dans les comptes de 1,7 milliard d'euros de provision, soit la valeur totale du contrat. Si les pertes accumulées sur ce contrat sont le prix à payer pour réussir la réalisation de nombreux EPR, nous jugerons sans aucun doute rétrospectivement que l'investissement se justifiait.
Si vous le permettez, Monsieur le président, mon directeur de cabinet pourrait apporter une précision.