Même s'il faut bien entendu en tenir compte, le désengagement de l'État n'est pas dû à des impératifs budgétaires. Outre que Mitsubishi est un partenaire fondamental sur le plan industriel et technologique, ce groupe demandait depuis longtemps à être associé au capital d'AREVA. Les fonds souverains, quant à eux, permettent certes la mise en place d'une association de long terme sur le plan financier, mais certains d'entre eux ont également des intérêts énergico-technologiques à oeuvrer à ces rapprochements.