Compte tenu des négociations en cours, il n'est pas possible de formuler un avis.
Troisième volet : la poursuite d'une politique de cofinancement de certains investissements par des ouvertures minoritaires du capital sur des projets stratégiques ainsi que l'amélioration de la performance opérationnelle du groupe.
Les investissements pour la construction de l'usine Georges-Besse II du Tricastin ont été ouverts à hauteur de 5 % en 2008 et pourraient l'être désormais à hauteur de 20 %. AREVA discute également de l'ouverture du capital d'URAMIN. Enfin, une ouverture minime du capital pour le projet de construction d'une usine d'enrichissement par centrifugation aux États-Unis – projet dit « Georges-Besse III » – pourrait être également envisagée. Un certain nombre d'actifs non stratégiques complémentaires pourraient être par ailleurs cédés, l'ensemble de ces opérations pouvant rapporter au groupe 4 milliards d'euros sur la période 2009-2012.
Nous avons aussi demandé à AREVA d'améliorer sa rentabilité opérationnelle afin d'assurer un autofinancement à partir de 2010 à concurrence de 1 milliard d'euros et au-delà après cette date.
Quatrième volet : une nouvelle politique de distribution des dividendes. L'État recevait jusqu'à présent entre 40 % et 50 % des dividendes afin, notamment, de financer le CEA, ce qui, d'ailleurs, était sujet à caution, le temps de la recherche n'étant pas celui de l'industrie ; il n'en recevra plus désormais que 25 %, les crédits du CEA bénéficiant quant à eux, cela va de soi, de nouvelles dotations budgétaires.
Enfin, je remarque que l'agence de notation Standard and Poor's a attribué une note A à AREVA, en particulier en raison de ce plan stratégique de financement, et a insisté sur la « robustesse de sa structure financière à l'horizon de 2010 ». Je remercie à ce propos M. Bruno Bezard, directeur général de l'Agence des participations de l'État, pour le travail qu'il a accompli.
L'ensemble de ces évolutions permettra au groupe de conforter sa position de leader sur un marché en fort développement et où la concurrence ne cesse de croître.