Je souscris à ce que vient de dire M. de Courson. Comme le relève le rapport du Sénat sur la situation d'EADS et ses perspectives d'évolution, en 2006, la direction générale de l'aviation civile, donc l'État, prend acte que le calendrier de livraison de vingt A380 en 2006 est ramené à deux. Elle était donc parfaitement au courant des difficultés.
Quant au Canard enchaîné, il fait état le 1er décembre 2004 des « sueurs froides des dirigeants d'Airbus ». Dès le mois de mai 2006, l'AFP et Reuter évoquent des retards de livraison.