Vous nous expliquez que la vente de 7,5 % du capital d'une société comme EADS, dont l'intérêt stratégique est évident pour tout le monde, s'est faite sans que l'État soit informé, alors qu'il est lui-même actionnaire de l'entreprise à hauteur de 15 %. En outre, le cabinet du ministre aurait été moins informé que le journaliste des Échos. Ce n'est pas crédible !
C'est d'autant moins crédible que nous avons tous assisté à un feuilleton qui a duré près d'un an et au terme duquel l'État français – il est vrai que c'était avant que vous ne soyez ministre, monsieur Breton, et vous, monsieur le directeur adjoint, vous avez dû en être informé par la presse, qui s'en est gargarisée – a obtenu le remplacement d'un co-président d'EADS. Or M. Breton vient de nous expliquer que l'État n'avait aucune possibilité d'intervenir dans la gestion de la société EADS.