a considéré que cela valait surtout pour la fonction publique d'État mais que cette affirmation méritait d'être nuancée pour la fonction publique territoriale. En effet, les décideurs locaux, parce qu'ils sont proches du terrain et parce qu'ils sont désormais suffisamment imprégnés de la culture de l'efficacité, ne s'arrêtent pas à des considérations de sexe lorsqu'ils ont à nommer des responsables de services ou des directeurs généraux. L'important n'est pas le sexe du candidat mais sa formation, sa capacité à remplir sa mission, ses compétences, sa motivation. Cela tient peut-être au fait que le recrutement s'opère par un entretien d'embauche après que le postulant a répondu à une annonce pour un poste vacant ou a posé spontanément sa candidature.