a ensuite abordé la procédure interne que devait suivre le projet de réforme de l'organisation du CNRS, notamment les consultations du Conseil scientifique et du Conseil d'administration. Elle a, par ailleurs, rappelé que la création d'un nouvel institut relevait des compétences du Conseil d'administration après avis du Conseil scientifique, aucune décision ne pouvant être prise sans l'aval du représentant de l'État. De même, le directeur d'un institut est nommé par le ministre sur proposition du CNRS. Enfin, le budget du CNRS est unique et ensuite réparti entre ses organes.
Répondant à M. Henri Revol, sénateur, premier vice-président, la présidente du CNRS a indiqué qu'il revenait à l'État d'avoir une stratégie en matière de recherche et que son organisme entretenait de bonnes relations avec le Haut conseil pour la science et la technologie qui participe à cette mission. Elle a également relevé que les instances démocratiques telles que l'OPECST avaient toute leur place pour exprimer les demandes de la société, proposer des choix et amener les grands organismes à rendre compte de leur activité.