a expliqué qu'il souhaitait organiser une audition publique le 26 juin 2008 sur les réactions de la communauté scientifique internationale face aux évolutions dans l'Arctique. En effet, l'amplification du changement climatique en Arctique susceptible de faire progressivement disparaître la banquise permanente provoque une ouverture des milieux, favorable à l'exploitation du sous-sol et de nouvelles voies maritimes. De tels enjeux suscitent des tensions aussi bien parmi les pays riverains, membres du Conseil de l'Arctique, que parmi d'autres pays présents dans la zone et observateurs à ce même Conseil. Or, la communauté scientifique est beaucoup moins structurée au Nord qu'au Sud, en Antarctique. Cette situation conduit à s'interroger sur les améliorations qui pourraient être apportées et tout particulièrement à réfléchir à la mise en place d'un observatoire multinational et multidisciplinaire de l'Arctique.
Répondant à M. Claude Birraux, député, président, il a indiqué que la convention de Wellington ne s'appliquait ni à l'Arctique, ni à l'Antarctique, pour laquelle elle avait été remplacée par le protocole de Madrid. Aucun traité international ne régit spécifiquement l'océan Arctique. Seul un conseil intergouvernemental réunit les riverains et des pays observateurs.
L'Office a alors donné son accord à l'organisation de cette audition publique.