Il ne faut pas être attentif à la seule dimension économique du problème. Bien sûr, la demande est maintenant structurellement beaucoup plus forte. Je dis bien structurellement, à cause de la nôtre, mais aussi de celle de la Chine, de l'Inde, du Pakistan, de l'Afrique du Sud, du Brésil, d'autres pays encore. Mais il y a aussi les faits géologiques. La décroissance de la production mondiale de pétrole est appelée à se poursuivre pour toujours. Ne croyez pas que l'époque des mouvements de yoyo reviendra. D'une certaine manière, la fête pétrolière est finie. L'énergie bon marché, c'est fini, et pour toujours. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à nous.