La proposition de résolution adoptée par la commission des Affaires européennes témoigne d'une grande tiédeur. Son contenu est en retrait de la position du Gouvernement, qui déplore lui-même l'absence d'initiative forte contre la crise au niveau européen. Il est également en deçà des attentes exprimées par le rapporteur du Parlement européen. En transmettant une résolution de ce type, l'Assemblée nationale enverrait dans le pré des institutions européennes une balle à la vérité très amortie.