Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État chargé de la consommation et du tourisme. monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, beaucoup de choses très justes, du point de vue social et économique, ont été dites par mes collègues du groupe socialiste. Je vais donc concentrer mon propos sur un autre aspect du problème, celui de l'énergie, puisque l'on parle du prix des produits pétroliers.
Vous connaissez le paysage énergétique mondial. Les grandes énergies du monde, ce sont les énergies fossiles, qui représentent plus de 84 % de l'énergie primaire. Le reste – l'hydroélectricité, les énergies renouvelables, la biomasse, le nucléaire –, ce n'est pas grand-chose, 2 ou 3 % du total. Et parmi les énergies fossiles, le pétrole représente 40 % de l'énergie primaire. Le pétrole est donc la grande énergie du monde, d'autant plus que les prix des autres énergies, le gaz par exemple, sont indexés sur les cours du baril à New York. Lorsque le prix du pétrole varie, cela produit donc des conséquences massives.
En France, on n'a évidemment pas de pétrole, mais c'est encore pire, puisque la proportion du pétrole dans l'énergie finale…