Concernant la réduction considérable du périmètre du programme 167, dont j'ai déjà eu l'occasion de discuter avec vous, monsieur le secrétaire général, autant je peux comprendre la logique s'appliquant à la DICoD s'agissant de la communication des armées, autant j'ai quelque difficulté concernant la « disparition » de l'établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD), des musées, du service historique de la défense (SHD), car c'est sur l'histoire, la mémoire, la culture, les traditions que nous devons bâtir le lien armée-nation.
Il faut revenir à une politique publique de ce lien qui soit lisible et qui corresponde aux ambitions du Livre blanc sur le sujet. Réduire cette politique à la seule direction du service national est un peu léger.
La JAPD nécessite par ailleurs une adaptation car la réforme des armées conduit à une baisse du nombre des personnels et des bases d'accueil tandis que l'enseignement de la sécurité doit être pris en compte et que le nombre de jeunes à accueillir, soit 780 000, est toujours le même. Mme Michèle Alliot-Marie nous a indiqué hier qu'elle n'était pas contre le fait que la police nationale et la gendarmerie nationale accueillent des jeunes. En tout cas, il convient d'intervenir rapidement en la matière, en relation avec l'évolution de nos bases.
La direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) souhaite jouer un rôle important dans la conduite de la politique de mémoire. N'y a-t-il pas là une contradiction entre la volonté affichée par vos services et sa traduction budgétaire ?
Concernant les anciens combattants, le président Teissier a souligné la difficulté de répondre à la promesse à la fois du Président de la République et de la majorité, mais aussi de l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée nationale puisque, tous, nous avions le souci cette année d'augmenter le montant annuel de la retraite du combattant de deux points. Or nous savons, comme Bercy, que le volume financier qui sera voté nous donne la capacité de financer les deux points. La difficulté naturellement est psychologique, du fait que l'on joue sur la démographie, mais peut-être le SGA pourrait-il ouvrir un dialogue avec l'ensemble des associations d'anciens combattants pour dépasser ce problème et pour parvenir d'une façon définitive aux 48 points d'indice ?
S'agissant enfin de cet outil fort que représente l'ONAC pour les anciens combattants, sa pérennité est assurée. Cependant, elle ne le sera vraiment que le jour où toutes les missions nouvelles qui lui sont confiées verront leur traduction dans le futur contrat d'objectifs et de moyens (COM). Pouvez-vous apporter des précisions sur ce point ?