La période actuelle se caractérise par l'explosion à la fois des profits accumulés par l'ensemble des majors pétrolières, des bonus enregistrés par les États, des recettes perçues par un certain nombre de pays producteurs, qui préservent leur manne, et des primes touchées par les spéculateurs. La colère gronde et s'empare de corporations qui n'ont pas l'habitude de manifester, comme les pêcheurs ou les routiers. Dans le prix d'un litre d'essence, quelles parts reviennent respectivement au pays producteur, à Total, à l'État et aux autres intervenants ?
Si l'euro n'était pas devenu si fort, le prix du litre d'essence serait d'1 euro au lieu d'1,40, 1,45 ou 1,50 . Comment expliquer que nous soyons ainsi pénalisés, alors que l'euro fort, en principe, devrait protéger les consommateurs ?
Puisque la fin du pétrole est programmée, raison de plus pour ne rien gaspiller. Envisagez-vous enfin de mettre en place la conversion profonde permettant d'aller, si j'ose dire, jusqu'au cul du baril ?