La question du prix du lait est actuellement très sensible et difficile – je fais également écho à une préoccupation exprimée par le vice-président Le Fur. Nous avions un cadre de référence. Je ne reviens pas sur les conditions dans lesquelles une décision du ministère des finances a contribué à faire évoluer la situation. Je me suis attaché, avec Mme Lagarde et M. Chatel, à recréer ce cadre de référence national que je souhaite consolider – peut-être par le biais d'un amendement – pour bien souligner la responsabilité centrale de l'interprofession. Nous en discuterons ultérieurement.
C'est dans ce cadre qu'ont lieu les négociations entre producteurs et industriels. Après la suspension des négociations hier soir, je fais appel à la responsabilité de chacune des parties pour, dans le cadre qui a été fixé et en comptant sur le sens des responsabilités de l'interprofession, trouver le juste prix, c'est-à-dire un prix qui tienne compte d'un marché difficile, qui s'est même retourné. Mais les producteurs de lait ont besoin d'un prix équitable et rémunérateur. Voilà l'appel que je lance aux parties.