Même si chacun s'efforce d'occuper le terrain et de valoriser sa présence, l'architecture des secours en montagne n'est pas remise en cause, j'en discutais encore avant-hier avec le directeur de la sécurité civile. Conformément à la tradition, la gendarmerie assure aux côtés des autres services de l'État le secours dans les deux massifs montagneux, Alpes – avec exclusivité sur le Mont Blanc – et Pyrénées. Nous avons simplement abandonné la présence d'un hélicoptère en renfort saisonnier hivernal et estival sur quatre sites, la sécurité civile prenant le relais.
Les PI2G d'Orange et de Toulouse offrent une posture de sécurité très forte à proximité des centrales nucléaires ; ces unités sont prépositionnées de manière à pallier, le cas échéant, le délai d'arrivée du GIGN.
Nous devons faire face à une réduction des effectifs des escadrons mobiles et des brigades territoriales. Il s'agira notamment de donner suite à la décision du comité interministériel de la RGPP de transférer, d'ici deux ou trois ans, la charge des centres de rétention administrative de la gendarmerie vers la police aux frontières, ce qui libérera 853 ETP, soit sept escadrons.
Au-delà, je répète que le principe du maillage territorial et sa densité n'ont pas à être revus.