À propos de la JAPD, je vous propose de vous adresser une réponse écrite à très brève échéance.
S'agissant des réservistes, la politique et les objectifs sont inchangés. Dans les départements, les réservistes apportent un plus important. Le montant de 41 millions représente une reconduction nominale des crédits alloués en 2008 pour faire travailler nos réservistes, dont le nombre passera de 25 000 à 26 000. Nous voulons maintenir l'attrait pour la réserve, ne pas décourager ceux qui frappent à notre porte, quitte à réduire un peu le nombre annuel de jours d'activité par réserviste.
La gendarmerie virtuelle constitue une aptitude nouvelle offerte aux usagers internautes, en lien avec toutes les brigades de gendarmerie, indépendamment du pré-dépôt de plainte en ligne.
Compte tenu des autorisations d'engagement et des crédits de paiement dont nous disposerons dans les deux ou trois prochaines années, nous devons différer la réalisation des deux programmes concernant les hélicoptères et les engins blindés.
Nous ne pouvons confirmer la tranche conditionnelle de vingt-cinq EC-135 mais il n'y aura pas de préjudice opérationnel car nous ferons durer plus longtemps l'entretien de nos Écureuils, dont la possibilité de renouvellement sera repoussée à 2011 voire au-delà.
Concernant les engins blindés, utilisés à l'interface de missions policières et militaires dans le haut du spectre de la crise, je n'ai pas la possibilité budgétaire de confirmer un marché qui était envisagé à brève échéance ; je dois le reporter d'au moins trois années et conserver en état de fonctionnement, au sein de pôles de disponibilité de ces matériels, une cinquantaine de véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG), actuellement déployés en Nouvelle-Calédonie, en Corse, à Satory et au Kosovo. Pour la Géorgie, avec l'aide de l'armée de terre, nous avons bénéficié pour nos quarante-cinq gendarmes d'une dizaine de petits véhicules protégés.
Ces deux programmes sont donc différés mais notre capacité opérationnelle est maintenue.