Nous nous félicitons que le Président de la République ait à nouveau nommé un général à la direction générale de la gendarmerie nationale, ce qui, avant le général Parayre, n'avait plus été le cas depuis très longtemps.
Je vous félicite au passage pour l'efficacité de notre gendarmerie dans l'affaire du petit Valentin, qui s'est produite dans ma région.
Un journal a dernièrement annoncé des fermetures de casernes. S'agit-il d'une fuite organisée ou d'une nouvelle farfelue ? De telles informations par voie de presse produisent toujours de l'émoi dans nos campagnes, surtout lorsque les parlementaires ne sont pas au courant.
Le rattachement fonctionnel et organique de la gendarmerie au ministère de l'intérieur provoque le transfert de la responsabilité de l'essentiel des crédits. Des unités spécialisées de la gendarmerie, comme la gendarmerie de l'armement, demeurent toutefois dans le périmètre défense. Quelle est la traduction budgétaire de cette situation et quels sont les montants concernés ?
Certains soutiens – soutien sanitaire, entretien des hélicoptères – seront assurés par la défense ou en partenariat avec elle. Donneront-ils lieu à des transferts budgétaires ? Comment seront-ils réorganisés ou redéfinis ?
Le projet de budget intègre également diverses mesures concernant les personnels ou les équipements liées à la future LOPPSI. Le Parlement n'est pas encore saisi de ce texte. Or, le projet de budget en tient compte. Quand sera-t-il examiné ?
En matière d'équipements, aucun crédit n'est prévu pour le renouvellement des blindés ni pour l'affermissement de la tranche prévisionnelle d'hélicoptères. Tout le monde s'accorde à dire que les blindés de la gendarmerie, utiles en opérations extérieures et outre-mer, sont à bout de souffle. D'ailleurs, un blindé basé à la Réunion ayant été projeté à Mayotte en mars dernier, ne serait-il pas opportun de fixer un certain nombre de ces équipements sur ce territoire ? Le format des moyens en hélicoptères de la gendarmerie, dont l'intérêt n'est plus à démontrer, a été établi pour répondre aux besoins tout en tenant compte des contraintes techniques et réglementaires. De plus, un protocole permet de mettre un certain nombre d'heures de vol à la disposition de la police. Comment répondre aux besoins si l'équipement en appareils biturbines est différé ?