La période qui s'achève était faste pour notre pays, du fait de sa présidence de l'Union européenne et de « l'interrègne » américain. Des choses ont été faites, mais sur un certain nombre de dossiers j'ai trouvé la France un peu à la remorque des Etats-Unis de M. Bush.
C'est le cas au Proche-Orient, où j'ai regretté que la démarche se concentre sur la demande d'un cessez-le-feu, sans propositions constructives à long terme ; j'ai regretté notamment que nous ne considérions pas encore ceux qui gouvernent la bande de Gaza comme des interlocuteurs parmi les autres.
C'est aussi le cas au sujet de l'Iran, dossier sur lequel la France s'est montrée plus « bushiste » que Bush. Il est temps de discuter avec ce grand pays – et M. Obama va le faire.
La politique française va-t-elle anticiper les prochains virages américains, ou allons-nous, une fois de plus, accuser du retard ?