L'ACSÉ devrait être centrée sur les missions politiques de la ville, comme l'a préconisé la RGPP, et les opérateurs devraient se placer au service des acteurs locaux alors qu'ils ont eu tendance à prendre localement le pas sur les préfets. Je souhaiterais inverser cette tendance pour que les préfets considèrent l'ANRU et l'ACSÉ comme des outils à leur disposition.
Nous n'avons aucune volonté de centralisation. La politique de la ville a toujours été déconcentrée. Elle fut la première à mettre des crédits fongibles à la disposition des préfets, qui restent les acteurs principaux de cette politique, même si la création des opérateurs a pu inverser les rôles.