J'insiste à mon tour sur l'absence d'actualisation des financements dans le temps, qui pose de graves problèmes. Les financements sont votés, puis les coûts dépassent les prévisions, et rien n'est prévu pour réajuster.
Cela étant, ne soyons pas trop sévères envers la politique de la ville. L'ANRU et les CUCS, que j'ai expérimentés, sont de bons outils. Malheureusement, comme d'habitude, un bon système peut devenir mauvais si l'administration qui l'applique tente de tirer profit de la mutualisation des moyens. Ce n'est pas la centralisation qui pose problème, mais l'administration déconcentrée de l'État, source de retards et de complexité. Il semble qu'après avoir mutualisé dans une armoire, on démutualise dans les tiroirs…
Le Président Didier Migaud : Pourriez-vous également faire le point sur la consommation des crédits en 2007, nous indiquer le pourcentage des crédits éventuellement annulés et nous donner quelques informations sur le début de cette année ?