C'est vrai, la centralisation ne cesse de se renforcer, au grand dam des acteurs de terrain, aussi bien sur le plan de la procédure que des arbitrages.
L'État n'est peut-être pas majoritaire au conseil d'administration de l'ANRU, mais nul n'ignore que les décisions sont prises non par les partenaires, mais par le directeur général, par conséquent par l'État.
L'on a beau vanter la simplification, le pilotage, la coordination, la politique interministérielle, il reste que les délais s'allongent, à tel point que l'on regretterait presque le bon temps des préfets et des directions générales de l'équipement – DRE – !
Est-il aujourd'hui envisageable de limiter cette centralisation épuisante ?