Nous espérons tous qu'elles permettront au système bancaire de fonctionner à nouveau, ou au moins de survivre.
En revanche, il serait exagérément optimiste de croire qu'elles suffiront à régler le coeur du problème, celui du déséquilibre fondamental des économies des États-Unis et d'une partie de l'Occident, pas seulement de l'Islande, habitués depuis si longtemps à vivre au-dessus de leurs moyens sur le dos des épargnants du reste du monde.
En dernière analyse, les mesures que nous allons approuver aujourd'hui consistent à rechercher la solution à une situation de surendettement chronique dans une nouvelle vague d'emprunts, ce qui à l'évidence ne peut régler définitivement le problème, même avec une garantie de l'État. Si votre plan, celui de la France, celui que nous allons voter tout à l'heure, celui qu'en tout cas j'approuverai en conscience, assure la survie de nos banques, il ne suffira pas à l'évidence à les remettre sur pied et à leur faire faire retrouver dynamisme et performance. Le malade est sauvé, mais il est grabataire et sous perfusion,…