Le Conseil d'orientation des retraites conduit une étude à ce sujet. Cela ne signifie pas qu'il voudra remettre ces avantages en cause, mais il se penche sur la question.
Les femmes travaillant de plus en plus et parvenant ainsi à une carrière complète, l'écart entre leurs pensions et celles des hommes devraient s'atténuer et la part des avantages familiaux et conjugaux dont elles bénéficient se réduire. Or, il ressort de nos analyses que nous n'y sommes pas et que les avantages familiaux continuent de contribuer pour une part substantielle à la constitution de la retraite des femmes, dont les carrières restent très différentes de celles des hommes. La vigilance s'impose donc.