Ce qu'il y a de bien dans les cataclysmes économiques, c'est qu'ils bousculent d'une façon bénéfique les certitudes les mieux établies.
Ainsi, après avoir déclaré, le 20 septembre dernier, que le « risque systémique » était derrière nous, Mme la ministre de l'économie nous a affirmé ici même, le 8 octobre, répondant à une question précise de ma part, que les banques françaises étaient exceptionnellement dotées en fonds propres, qu'elles n'avaient donc pas besoin d'être recapitalisées et que, de surcroît, elles ne voulaient pas que l'État participe à une opération de recapitalisation à leur profit.