Et de conclure ainsi sa phrase : le capitalisme, c'est « des institutions ». Mais pour lui, les institutions, c'est le MEDEF et la Bourse. Nos valeurs ne sont pas cotées dans les mêmes lieux ! Chez vous, on boursicote ; chez nous, on communie au Panthéon sur la base des valeurs de la République. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.- Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Vos hurlements sont l'hommage du vice à la vertu, cette vertu révolutionnaire qui vous fait frémir aujourd'hui encore !
Toujours selon le Président de la République encore, les dirigeants « ne doivent pas recevoir d'actions gratuites. Leur rémunération doit être indexée sur les performances économiques réelles de l'entreprise. Ils ne doivent pas pouvoir prétendre à un parachute doré […] Voilà quelques principes simples qui relèvent du bon sens et de la morale élémentaire sur lesquels je ne céderai pas. » Et d'ajouter qu'il ferait légiférer avant Noël sur les parachutes dorés. Mais tout cela est déjà remisé sur les plus hautes étagères de son placard, avec tant d'autres promesses électorales.
A Toulon toujours, il affirmait : « Il faudra imposer aux banques de financer le développement économique plutôt que la spéculation. » Pourquoi alors ne pas retenir notre proposition de faire financer les suppressions d'emploi par les actionnaires, par exemple chez Renault ?