Et d'ajouter : « On a financé le spéculateur plutôt que l'entrepreneur. » Mais qui donc a imposé le bouclier fiscal, qui a réduit l'impôt sur la fortune ?
Toujours dans cette même réunion de Toulon, il annonçait : « On a soumis les banques à des règles comptables qui ne fournissent aucune garantie sur la bonne gestion des risques mais qui, en cas de crise, contribuent à aggraver la situation au lieu d'amortir le choc. » Mais qui a accepté ces règles comptables nouvelles, malgré les mises en garde de certains banquiers français, dont Michel Pébereau, qui n'est pourtant pas un gauchiste, mais qui, lui, avait vu où était l'intérêt national ? (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Nicolas Sarkozy explique ensuite que le capitalisme, c'est la propriété privée – ce qu'on savait déjà –…