Je considère que les droits d'inscription sont très peu élastiques, politiquement, psychologiquement et socialement, et que le système des bourses ne suit pas.
Par ailleurs, lorsque l'on conduit un projet de recherche, celui-ci aboutit généralement au dépôt d'un brevet, qui donne lieu éventuellement lieu à commercialisation. Je me suis posé une question avec quelques universitaires : qu'est-ce qu'un cours mis au point dans une université ou un IUT par quelques intellectuels producteurs d'enseignement ? N'est-ce pas aussi un produit, et ne pourrait-il pas être également breveté ? Les universités pourraient en tirer profit et accroître de ce fait leurs ressources.
Par ailleurs, je crois moi aussi utile d'appeler l'attention de Mme la ministre sur le problème des IUT. Je ne mets pas en doute ses intentions, qu'elle a réaffirmées à plusieurs reprises. Le réseau des IUT a ce mérite de déboucher sur de l'emploi et d'être très près de la formation professionnelle. Mais nous savons bien que ces IUT ne sont pas très bien considérés par les universités. Le fait que leurs crédits ne soient plus ciblés, en raison de la mise en place de l'autonomie des universités, fait craindre que celles-ci fassent de la rétention, et que les moyens attribués ne parviennent pas jusqu'aux IUT et freinent leur développement.