Les Caisses d'épargne ont perdu 600 millions d'euros et trois dirigeants ont démissionné. La Société générale a perdu 4 milliards d'euros et rien ne se passe. Pire, Daniel Bouton enregistre un bonus en exerçant ses droits d'option. Pouvez-vous nous donner votre avis sur cette différence ?
Par ailleurs – mais peut-être vos paroles ont-elles dépassé votre pensée ? – vous avez indiqué que le Gouvernement avait décidé d'intervenir avec les titres super-subordonnés suite à la décision du Gouvernement hollandais d'aider l'une de ses banques, la conséquence en étant notamment la chute du cours de nos établissements bancaires.
L'État viendra-t-il au secours de toutes les sociétés dès lors que leur cours de Bourse baisse ? Dans l'affirmative, qu'en est-il alors de l'engagement du Président de la République concernant la sidérurgie lorraine, dont il avait même évoqué la nationalisation ?