La question centrale n'est-elle pas de savoir s'il n'y a pas de problème de solvabilité ?
Le Gouverneur de la Banque de France nous a exposé que, à la fin du mois de septembre, 18 milliards d'euros de provisions avaient été constituées par les banques françaises, montant que l'on peut estimer en fin d'année entre 22 et 24 milliards d'euros. Or les fonds propres des banques françaises sont d'un peu plus 200 milliards d'euros. Autrement dit, elles auront perdu un peu plus de 10 % de leurs fonds propres, alors qu'une partie d'entre elles ont des ratios de solvabilité limites.
Si elles ont accepté voire demandé d'avoir recours aux titres subordonnés, n'est-ce pas parce qu'elles voient bien qu'avec la fonte de leurs fonds propres, elles ne pourront plus prêter ?