Monsieur le secrétaire d'État, je reviens sur la couverture numérique du territoire. Il ne se passe pas une journée que nous ne soyons interpellés, dans les territoires ruraux, à propos des zones qui ne bénéficient pas encore de l'ADSL. Les personnes qui résident à plus de cinq ou six kilomètres du noeud de raccordement d'abonnées – le NRA, ou central téléphonique – n'ont pas accès à cette technologie. Serait-il envisageable de mettre en place provisoirement un plan d'État en attendant la mise en oeuvre d'autres technologies ? Il existe des possibilités individuelles, mais leur coût, de l'ordre de 500 à 600 euros par foyer, peut sembler inéquitable par rapport à la couverture fournie par France Télécom.
Pour ce qui est du très haut débit, de nombreuses technologies sont aujourd'hui possibles, comme la fibre optique. Les collectivités locales s'engagent parfois dans ces dispositifs sans cohérence ni concertation. L'État n'aurait-il pas un rôle de coordinateur à jouer ?
Pouvez-vous également nous indiquer l'état d'avancement du programme PDMI pour l'ensemble des infrastructures routières de notre pays ?