Monsieur le président, monsieur le président de la commission des finances, de l'économie générale et du plan, monsieur le rapporteur général, mesdames et messieurs les députés, à supposer que l'on m'ait demandé, il y a un mois, si l'ensemble des banques d'affaires américaines pouvaient disparaître en un mois, et si le gouvernement américain pouvait, en l'espace de quelques jours, engager la réserve fédérale et le Trésor pour participer au capital de tous les grands établissements financiers américains, je crois que j'aurais répondu par la négative.