Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, si les opinions divergent encore, chacun aura constaté, avec un peu de retard pour les uns et plus d'allant pour les autres, que l'Europe avait réagi aux crises. J'en prends acte et vous en remercie, comme je remercie le Premier ministre pour son travail et le Président de la République, qui est celui qui a pris le plus de risques. En Europe, en général, on attend plutôt que les autres en prennent, comme certains sur ces bancs. (Applaudissements sur de nombreux bancs des groupes UMP et NC.)
Je vous invite à comparer le discours de Pierre Moscovici et la déclaration du Premier ministre : vous y trouverez, malgré les nuances – heureusement qu'il y en a – un fond et des propositions communs ; vous y trouverez bien plus d'arguments en faveur d'une Europe qui agit qu'en faveur du contraire. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)