Bien entendu, madame la ministre, le sommet de demain traitera avant tout de l'urgence absolue : la crise financière. Cependant, le chantier des institutions reste important. Une feuille de route doit être dessinée pour sortir de cette crise. Il faudra apaiser les inquiétudes du peuple irlandais, il faudra que les ratifications suédoise, tchèque et polonaise s'achèvent avant la fin de l'année, et que l'Irlande se détermine ensuite. La capacité de l'Europe à faire face à la crise fera peut-être réfléchir ce pays, le plus touché par les événements récents.