Depuis un an que cette femme vient me voir, elle est allée plusieurs fois au commissariat et a consulté des avocats. Mais, comme toutes les femmes victimes de violences psychologiques, elle est sous emprise et l'on ne peut pousser les femmes dans cette situation à partir trop vite. Il faut d'abord qu'elles comprennent que leur situation est intenable. J'utilise une comparaison simple, en leur faisant observer que si elles se trouvent sous une gouttière qui fuit, elles font spontanément un pas de côté… Les femmes qui consultent se plaignent mais elles n'ont pas tout de suite l'énergie nécessaire pour partir.