Malgré ses lacunes, la prévention de la délinquance est de plus en plus efficace, qu'elle soit menée sous l'égide des préfets, en relation avec les déléguées, ou sous celle des procureurs. Nous craignons cependant que les aspects sociaux, déjà parfois négligés, soient totalement marginalisés, et que la seule réponse apportée aux violences faites aux femmes soit policière et judiciaire. Ce n'est pas suffisant. C'est cela que signifie « passer du médico-social au médico-judiciaire ».