Ce serait très judicieux si l'on était certain que la plainte intervient dès le premier fait de violence. Or je suis persuadée que dans 90 % des situations, ce n'est pas le cas. La femme redoute d'exposer son conjoint à des poursuites pénales et attend que cela devienne insupportable pour franchir ce pas difficile. C'est alors la première plainte, mais pas le premier fait. C'est la raison pour laquelle nous proposons d'introduire un dispositif qui permette de protéger la victime sans que celle-ci ait à porter plainte.