, a défendu le modèle intégré visant à maintenir une partie de la production en interne. Elle a fait remarquer que si la France n'était pas capable de maintenir des unités de production sur son territoire, à moyen terme, les activités de recherche et de développement ainsi que de design seraient également délocalisées. Puis, elle a insisté sur le caractère diffusant de la microélectronique dont les technologies sont utilisées dans bien d'autres branches industrielles comme la mécanique ou le textile intelligent. Elle a donc estimé que ce secteur devrait faire l'objet de subventions spécifiques qui bénéficieraient in fine à d'autres secteurs industriels.
Á propos de la coopération entre l'IMEC et le LETI, Mme Geneviève Fioraso, députée, a constaté qu'elle était rendue difficile par le fait que ces deux instituts de recherche avaient des modèles de vente différents. Concernant l'avenir de Crolles, elle a rappelé que l'alliance signée entre STMicroelectronics, NXP et Freescale avait atteint tous ses objectifs en matière de création d'emplois et d'investissements. Elle a plaidé pour le maintien de STMicroelectronics sur ce site à long terme tout en estimant que l'aide que pourront apporter l'Etat et les collectivités locales jouera un rôle important dans la prise de décision. Elle a conclu en soulignant l'intérêt de mener des recherches sur la toxicité et de poursuivre les réflexions sur les technologies propres.