Remarquez que je ne l'ai pas moi-même employée.
S'agissant du prélèvement sur la Coface, nous l'avons ramené de 2,9 à 2,5 milliards. Nous avons ajusté le produit constaté aux critères de la comptabilité maastrichtienne – je rappelle que cet ajustement technique nous avait coûté l'an passé près de 0,1 point de déficit.
Le montant des annulations de crédits sera un peu inférieur à la moitié de la réserve de précaution. En décret d'avance puis en collectif, il devrait représenter environ 2,8 milliards d'euros sur les 7 milliards mis en réserve.
S'agissant enfin des dettes de l'État à l'égard de la Sécurité sociale, nous ne pouvons pas aller beaucoup au-delà de ce que nous faisons. Nous aurions pu ne rien faire, je ne l'ai pas voulu. Nous continuons à clarifier les relations financières entre l'État et les organismes sociaux, même si c'est évidemment plus difficile dans la conjoncture actuelle.