Lors de l'opération Natexis, la presse en a immédiatement conclu que nous nous apprêtions à fusionner, ce que nous n'avions jamais dit. Cela faisait partie de nos projets mais je devais d'abord réduire le nombre de caisses d'épargne et restructurer le groupe afin d'urbaniser le paysage et de le rendre comparable à celui des Banques populaires. Nous considérions que l'horizon était plutôt 2010-2012.
La situation est aujourd'hui différente. La crise favorise les évolutions. Surtout, les opérations Dexia et Fortis nous incitent à réfléchir : nous pourrions devenir un acteur pesant 17 milliards de produit net bancaire et 40 milliards de fonds propres.